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Pourquoi et comment bichonner ton sommeil ?
Prévention sommeil
Une étude de 2022 révèle que plus d’un étudiant sur deux dort mal et plus d’un sur quatre n’atteint pas les six heures de sommeil. Un déficit de repos qui n’est pas sans effets sur la santé et les études ! Heureusement, il t’est possible de renouer avec des nuits réparatrices.
L’idéal ? Dormir entre 7 et 9 heures par nuit
Une étude menée il y a quelques années auprès d’étudiants français âgés de 16 à 28 ans(1) montre qu’ils sont plus d’un sur deux (55 %) à présenter des troubles du sommeil.
Parmi eux, ils sont 33 % à imputer ces problèmes au stress. La même enquête dévoile que 27 % des étudiants dorment moins de 6 heures par nuit en semaine.
Si l’une de ces situations te parle, il est temps de te réconcilier avec le marchand de sable. En effet, la durée de sommeil recommandée par les spécialistes se situe plutôt entre 7 et 9 heures.
Et ces derniers sont formels : pour réussir ses études supérieures, il est essentiel de bien dormir !
Le sommeil, ingrédient clé de ta réussite
Mal dormir, ou trop peu, a des incidences sur ta santé, qu’elle soit physique ou psychique.
Physiquement, d’abord :
Le sommeil a de multiples vertus, que ce soit :
- sur ton système immunitaire, qui a besoin de bonnes nuits pour se revigorer, et ainsi mieux te protéger contre les maladies ou les infections ;
- sur la récupération musculaire et cellulaire, en permettant aux tissus et aux muscles de se régénérer, ce qui aide à éviter l’épuisement physique et mental ;
- sur la régulation des hormones, dont certaines, à l’image de la ghréline et de la leptine, gèrent notre faim et aident à réguler la prise de poids pour rester en pleine forme.
Intellectuellement et moralement, ensuite :
Un bon sommeil est fondamental pour toutes les fonctions cognitives, qui sont d’une grande importance pour bien apprendre et bien comprendre !
Bien dormir permet ainsi à ton cerveau de fonctionner à son maximum, y compris quand tu dors, en agissant notamment sur :
- ta mémoire, avec la consolidation de ce que tu as appris dans la journée ;
- ta concentration et ton attention, avec de meilleurs temps de réaction et de raisonnement ;
- ta capacité d’adaptation face à des situations nouvelles ou déstabilisantes, et ta capacité d’analyse, primordiale pour prendre les bonnes décisions ;
- ta régulation émotionnelle, et avec elle ta capacité à faire face au stress et aux troubles de l’humeur.
Dormir n’a donc que des avantages… Mais encore faut-il y parvenir. Voici donc quelques tips qui vont t’y aider.
Comment mieux dormir, même en période de stress ou de stage ?
- Adopter une routine de sommeil avec des heures de lever et de coucher régulières, pour caler ton horloge interne et te « programmer » à dormir.
- S’offrir au moins 1 heure de décompression avant d’aller au lit, sans écrans, sans révisions, sans situations stressantes ou conversations émotivement intenses.
- Se prémunir contre le stress en privilégiant des activités qui détendent, comme une activité physique, à condition de ne pas la pratiquer dans les heures qui précédent ton coucher, une balade en fin de journée ou, si le sommeil se fait attendre, un bain chaud, un moment de lecture, une session musicale ou une séance de méditation/relaxation.
- Réserver le lit au sommeil et disposer si possible d’une literie confortable : mieux vaut donc ne pas réviser, travailler ou regarder des séries au lit et, idéalement, dormir dans une chambre tempérée, noire (merci les rideaux occultants) et silencieuse (merci les bouchons d’oreilles !).
- Éviter la consommation d’excitants quand ta journée se termine et garder à l’esprit que l’alcool, le tabac, le café, les boissons énergisantes et le cannabis impactent l’endormissement et la qualité du sommeil… Tout comme les repas trop riches et trop gras.
Et si malgré tous tes efforts, la fatigue persiste, une sieste de 10 à 20 minutes pendant ta pause déjeuner t’aidera à retrouver toute ta vigilance et ta bonne humeur !
Marie Houssiaux
(1) Étude Heyme / OpinionWay publiée en mars 2022 et réalisée auprès d’un échantillon de 841 étudiants de France âgés de 16 à 28 ans.
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