Travail de nuit : comment bien t'y préparer

16/10/2024

Gardes de nuit

Dès tes stages, tu pourras être amené à faire des gardes de nuit. Voici quelques conseils pour bien gérer physiquement (et moralement) ce changement de rythme.

1. Prépare-toi comme un sportif pour une course de fond

Bien ajuster ton sommeil et ton alimentation seront clés ! En effet, ton corps a des besoins physiologiques calqués sur une vie diurne (de jour). Il faut donc que tu prennes le temps de l’acclimater quand tes horaires sont inversés.

• Garde un temps de sommeil d’environ 8h avec une sieste avant de prendre ton poste l’après-midi : préventive (30 min) ou restauratrice (1h30). Tu peux aussi, si ton établissement le permet, pratiquer une micro-sieste (de quelques minutes seulement) sur ton lieu de travail.
• Mange trois repas par jour, entrecoupés de collations adaptées, au plus près des temps de repas “classiques” :
• un petit déjeuner léger, sans boissons excitantes, à ton retour de poste avant de te coucher,
• un déjeuner copieux et équilibré pour affronter la journée,
• un vrai dîner, ou tu peux t’autoriser thé ou café avant la prise de poste,
• Mais aussi une collation saine pour la nuit, en associant fruits, pain complet, produits laitiers…
• Conserve ou débute une activité physique régulière qui te fait plaisir : ton moral te dira merci, et ton corps aussi (prévention des maux de dos, des risques cardiovasculaires, de dépression, etc.).

2. Pense à t’organiser au quotidien

• Investis dans un agenda papier ou une application pour y transcrire tes nuits travaillées, de récup, tes congés et jours “off”. Note aussi tes rendez-vous divers : perso, médicaux, etc. Tu gagneras en visibilité et optimiseras plus facilement la gestion de ton temps.
• Impose-toi de respecter des temps “chill” pour décompresser. Par exemple en voyant tes amis ou ta famille, en faisant une activité détente (cinéma, sport, etc.) ou même, tout simplement, en te reposant chez toi.

3. Préserve ta motivation

Les professionnels exerçant la nuit disent que le rythme est différent. Il n’y a pas de rendez-vous médicaux, d’imageries, de retour de blocs, etc. Cela permet donc de passer plus de temps auprès des patients. Les tâches sont également moins interrompues par les appels téléphoniques ou demandes annexes. La surveillance et les soins sont quant à eux menés en duo, ce qui apporte une nouvelle dimension de prise en charge qui peut être bien appréciée.
Au quotidien, cela peut néanmoins représenter un challenge qui nécessite des compromis et des ajustements personnels et professionnels. Cela met aussi en lumière le caractère indispensable d’une présence soignante la nuit. Entrer dans la fonction publique hospitalière, c’est accepter de fournir un service de qualité 24h/24 et 7j/7 : garde cette motivation comme moteur !

👍 Envie d’aller plus loin ?

● Dossier sur le “Travail en horaires atypiques” de l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS) : https://www.inrs.fr/risques/travail-horaires-atypiques/demarche-de-prevention.html
● Dossier “ Tout savoir sur l’hygiène de vie” de la Mutuelle Nationale des Hospitalier (MNH) : https://www.mnh.fr/dossier/hygiene-de-vie
● Dossier “Chronobiologie, les 24 heures chronos de l’organisme” de l’Inserm : https://www.inserm.fr/dossier/chronobiologie/